Antonio Guterres a rencontré le président congolais après le discours de celui-ci devant l’Assemblée générale des Nations unies.
M. Guterres lui "a proposé le soutien des Nations unies (...) pour l'organisation dans un délai raisonnable d'élections crédibles et transparentes", indique un communiqué du service de communication du secrétaire général de l'ONU.
Le secrétaire général des Nations unie a aussi, selon le communiqué, "encouragé le gouvernement et les acteurs politiques congolais à s'engager fermement dans la mise en oeuvre effective et à temps de l'accord politique du 31 décembre 2016."
Ledit accord prévoit des élections au plus tard au 31 décembre 2017.
Les discussions entre M. Guterres et le président Kabila étaient aussi axées sur le mandat de la Mission de l’ONU.
Dans son allocution devant l’Assemblée générale des Nations unies, M. Kabila a, en effet, affirmé qu'il fallait "déterminer le rythme de réduction de la force de la Monusco (la mission de paix de l'ONU) jusqu'à son retrait total".
"Il est clair qu'après vingt ans de déploiement, la force onusienne ne peut nourrir l'ambition de rester indéfiniment dans mon pays. Ni d'y exercer son mandat avec le même format et sans tirer les leçons des faiblesses constatées," a souligné le président congolais devant l’Assemblée générale de l’ONU.