Ce tout premier projet de budget, qui a très peu de chances d'être adopté tel quel par le Congrès, propose une baisse de 28% des dépenses pour le département d'Etat et son agence pour le développement et l'aide internationale USAID, soit 37,6 milliards de dollars pour l'année budgétaire 2018 contre 50,9 milliards cette année.
Actuellement en tournée en Asie du Nord-Est, M. Tillerson a jugé dans un communiqué adressé à ses employés que "l'engagement (international) des Etats-Unis et l'aide devaient être plus efficaces".
"La défense des intérêts nationaux de notre pays doit toujours être notre mission première", a justifié le chef de la diplomatie de la première puissance mondiale dont le président Trump a été élu sur un programme isolationniste et nationaliste avec pour slogan "l'Amérique d'abord".
"Les besoins en termes de développement sont des défis mondiaux auxquels les contributions des Etats-Unis, seules, ne peuvent pas répondre, mais qui doivent passer par des partenariats et des contributions plus importants avec nos alliés", a insisté M. Tillerson.
Donald Trump a proposé jeudi, dans son premier budget, une baisse drastique des ressources allouées à la diplomatie et au climat pour compenser une hausse spectaculaire de dépenses de défense.
Réagissant devant la presse depuis Tokyo, M. Tillerson avait jugé que "le niveau atteint par les dépenses du département d'Etat était intenable".
Avec AFP