Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, le chancelier autrichien Christian Kern, les Premiers ministres grec Alexis Tsipras et portugais Antonio Costa ou encore le président du Parlement européen Martin Schulz entendent porter à cette occasion "une ambition européenne convergente", selon la présidence française.
Egalement convié, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a renoncé à ce déplacement en raison du séisme qui a fait au moins 247 morts dans le centre de l'Italie.
Matteo Renzi avait déjà réuni lundi le chef de l'Etat français et la chancelière allemande chrétienne-démocrate Angela Merkel pour un mini-sommet post-Brexit à bord du navire amiral de la marine italienne, le Garibaldi, tous trois appelant à une relance du projet européen après la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
En matière économique, les dirigeants sociaux-démocrates européens sont traditionnellement plus favorables à des mesures de relance de l'économie européenne par l'investissement public et privé que les conservateurs et opposés aux politiques d'austérité.
François Hollande qui avait ainsi appelé à un doublement du montant du plan Juncker (315 milliards d'euros de 2015 à 2018), a réitéré cette proposition à bord du Garibaldi.
A l'ordre du jour de la rencontre, organisée au château de la Celle-Saint-Cloud, figureront également, selon l'Elysée, la sécurité intérieure et extérieure de l'UE et l'amplification du programme Erasmus pour faciliter la mobilité des jeunes européens.
Ces intenses consultations diplomatiques en vue du sommet de Bratislava se poursuivront avec une rencontre, le 31 août à l'Elysée, entre François Hollande et le président du Conseil européen Donald Tusk et une réunion des pays du sud de l'Europe, le 9 septembre à Athènes, à l'initiative d'Alexis Tsipras.
Avec AFP