"La raffinerie produira de l’essence automobile et d’aviation, du gaz de pétrole liquéfié, du gazole, des lubrifiants, du bitume, du pétrole lampant et d’autres produits (…)", a expliqué le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, au cours d’une cérémonie présidée par le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso.
La Raffinerie atlantique pétrochimie sera construite sur 240 hectares. Elle vise à diversifier et consolider le tissu industriel du pays qui dépend essentiellement du pétrole, sa première source d’exportation.
"La nouvelle raffinerie est donc un maillon important de la diversification de l’économie dans le secteur des hydrocarbures", précisé Mr Thystère Tchicaya.
Le projet est structuré par une convention d’investissement conclue en 2020 entre le gouvernement congolais et le Groupe Beijing fortune Dingheng investment Co Ltd.
Le montant du contrat est de 300 milliards de FCFA, selon une source parlementaire contactée par l’AFP, mais qui n’a pas souhaité communiquer sur la contrepartie.
"C’est une raffinerie modulable avec une capacité de traitement nominale de 2,5 millions de tonnes par an. Cette capacité pourrait être augmentée en cas de besoin", a indiqué Li Yonghong, président de l’entreprise chinoise.
La première raffinerie du Congo, la Congolaise de raffinage (Coraf), opérationnelle depuis 1982, a une capacité de 1 million de tonnes par an. Mais officiellement elle ne traite que 600.000 tonnes annuellement alors que les besoins du pays sont estimés à 1,2 million de tonnes.