"Des Casques bleus de la Force ont commencé à prendre position dans Pombolo pour évaluer la situation et y répondre correctement", écrit la Minusca dans ce communiqué publié jeudi soir.
"Jusqu'à ce jour, selon le communiqué, la Minusca ne disposait d'aucun soldat de la paix dans cette localité", petite ville de la préfecture de la Basse-Kotto (centre-est). Les militaires onusiens "vont vérifier les informations qui font état de violences qui auraient fait plusieurs victimes innocentes".
Peuplée en majorité de Peuls, Pombolo est située à proximité de Kembé, où des violences similaires ont eu lieu la semaine dernière.
Située entre les villes d'Alindao et Bangassou, cette région est le théâtre depuis mai de violences récurrentes entre groupes anti-Balaka (milices à majorité chrétiennes), et l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC, un groupe armé peul issu de l'ex-Séléka à dominante musulmane). Ces violences ont fait des dizaines de morts parmi les civils.
A Bangui, des commerçants ont annoncé une "journée de deuil" ce vendredi dans le quartier commercial du PK5, à dominante musulmane, en solidarité avec les victimes de ces dernières violences.
Vendredi dernier, de nombreux magasins de gros, boutiques, échoppes et quincailleries du PK5 étaient déjà restés fermés en signe de deuil au PK5, considéré comme le poumon économique de la capitale centrafricaine.
Avec AFP