L’ancien président américain Jimmy Carter ne croit pas que l’armée égyptienne consentira bientôt à céder tous ses pouvoirs à un gouvernement civil issu des élections.
M. Carter a déclaré à l’agence Reuters qu’un changement précipité dans la totalité de l’autorité militaire cette année va au-delà de ce qu’on peut espérer. Il faut que la nouvelle constitution égyptienne contienne des limites permanentes au pouvoir de l’armée, a suggéré l’ancien président démocrate.
Il était au Caire en tant qu’observateur de la troisième et dernière phase des législatives. Tout comme les deux phases précédentes, celle-ci a été largement remportée par les islamistes.