L’AFP rappelle que Tito Barahira, 63 ans, et Octavien Ngenzi, 69 ans, qui sont poursuivis pour génocide et crimes contre l'humanité, contestaient ce renvoi aux assises.
Mais la Cour de Cassassion, la plus haute juridiction française, en a décidé autrement, ouvrant ainsi la voie au deuxième procès sur le génocide rwandais en France. Une décision dont se réjoui le Collectif des parties civiles pour le Rwanda.
Octavien Ngenzi avait été retrouvé à Mayotte en 2004 où, sous une fausse identité, il avait sollicité le statut de réfugié politique.
Tito Barahira, lui, a été interpellé en 2013 à Toulouse, où il s'était installé. La France n'a jamais extradé de génocidaire présumé vers le Rwanda.
Les Tutsis massacrés s’étaient refugies dans une Eglise de Kabarondo, dans l'est du Rwanda en 1994.