"Je lance un appel à tous les Congolais de réunir leurs forces, idées, et ressources dans tout le pays, au Nord comme au Sud, à l'Est comme à l'Ouest, dans une grande coalition de forces sociales et de responsables politiques afin de relancer une alternance démocratique dans notre pays", a écrit l'opposant dans un communiqué.
Après les accords Sun City et Lusaka, qui ont mis fin à la deuxième guerre du Congo, "ont été les lieux marquants où les Congolais ont acté que plus jamais en RDC il ne devait y être toléré une dictature, plus jamais il ne devait s’y exercer un pouvoir illégitime", poursuit Jean-Pierre Bemba.
"Force est de constater que le pouvoir en place s’est organisé pour que les élections n’aient pas lieu", assure l'opposant.
"La CENI, à qui nous avons délégué l’organisation matérielle du scrutin, semble faire obstacle par des manœuvres à ce processus au profit d’un groupe de personnes plongeant notre pays dans l’incertitude totale", explique-t-il.
Pour l'opposant congolais, "la coalition des forces politiques et sociales que j'appelle de tous mes voeux, ne devra pas servir d’ambitions personnelles et de calculs politiciens mais devrait plutôt être une mobilisation nationale pour défendre la Constitution de la république est les acquis démocratiques".
La Cour pénale internationale (CPI) a condamné le 22 mars 2017 l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba à un an de prison et 300.000 euros d'amende pour subornation de témoins dans le cadre de son procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.