"Je suis très confiant envers le fait que nous allons sortir plus rapidement que prévu de cette récession technique", a assuré le chef de l'Etat, reconnaissant que la situation "préoccupait sérieusement" le gouvernement.
Avec deux trimestres consécutifs de recul de son PIB (-0,3% puis -0,7%), l'économie la plus industrialisée d'Afrique est officiellement rentrée en récession début juin, une première depuis 2009 à l'époque de la crise financière internationale.
Cette récession est venue s'ajouter aux mauvaises nouvelles qu'essuie l'économie sud-africaine depuis le début de l'année.
En avril, après un remaniement ministériel controversé où Zuma a nommé dix ministres parmi ses fidèles, deux agences de notation avaient dégradé la note du pays en catégorie spéculative.
Malgré cette situation délicate, le chef de l'Etat a réaffirmé jeudi son intention de poursuivre le coûteux programme nucléaire du pays.
L'Afrique du Sud, qui possède les deux seuls réacteurs du continent, veut se doter de six à huit nouveaux réacteurs d'une capacité totale de 9.600 MW, mais le prix annoncé (1.000 milliards de rands soit 70 milliards d'euros) fait polémique.
"Le gouvernement veut toujours poursuivre le programme nucléaire à un rythme et à une échelle que le pays peut se permettre", a indiqué M. Zuma.
L'incertitude autour du financement de ce projet est une autre raison avancée par les agences lors de la dégradation de leur note.
Avec AFP