Pastore, 29 ans, recruté pour 42 millions d'euros EUR à l'été 2011 en provenance de Palerme, retrouve ainsi le championnat italien contre 24,7 M EUR, somme dévoilée par l'AS Rome, un montant bienvenu pour le PSG qui doit équilibrer ses comptes dans le cadre du fair-play financier.
Avec le départ de Pastore, le Paris SG tourne la page de l'élégance et des premiers espoirs suscités par la venue à Paris, notamment, du meneur de jeu argentin.
Las. Sept ans plus tard, le club de la capitale - version qatarie - est toujours à la recherche de sa première demi-finale de Ligue des champions tandis que l'Argentin, surnommé "El Flaco" (le maigre), n'aura pu montrer son talent que par intermittence, trop souvent blessé.
Et ce, malgré 269 apparitions sous le maillot parisien pour 45 buts, dont quelques-uns, fameux, en Ligue des champions contre Barcelone ou Chelsea.
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Pour le PSG, la vente de Pastore offre une première respiration dans le cadre du fair-play financier.
L'UEFA avait annoncé le 13 juin qu'elle ne prenait aucune sanction à ce stade contre le Paris SG. Mais cette décision est apparue comme un sursis, car la commission de contrôle financier des clubs a analysé les années comptables 2015, 2016, 2017 et l'UEFA a précisé que "l'impact financier des activités de transfert de l'été 2017", le plus coûteux avec Neymar et Mbappé, restait sous surveillance.
Pour se mettre à l'abri, le club doit donc faire entrer dans ses caisses entre 40 et 60 millions d'euros avant le 30 juin, selon les sources.
Les 24,7 millions d'euros de Pastore, auxquels s'ajoutent les près de 10 millions d'euros obtenus pour Odsonne Edouard de la part du Celtic, laissent entendre que le club, s'il se rapproche grandement de ses obligations, doit encore vendre un ou plusieurs éléments dans les prochains jours s'il veut satisfaire pleinement au FPF.
Avec AFP