Selon lui, les opérations de barrage et de fouilles menées par les Forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) et soutenues par la Monusco, qui sont en cours contre les Forces de résistance patriotique d'Ituri (FRPI), sont "les plus efficace depuis la chute du M23".
Martin Kobler a souligné que la Monusco et l’armée congolaise mènent, depuis le 3 juin, des efforts communs qui "ont permis de neutraliser un quart environ des forces des FRPI".
Le chef de la Monusco a toutefois a déploré l'absence de coopération depuis cinq mois dans la lutte contre les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) au Nord-Kivu et Sud-Kivu et au Katanga. "Nous devons surmonter l'impasse actuelle", a-t-il affirmé.
Pour lui, les forces gouvernementales "ont des difficultés à consolider leur emprise sur les zones libérées" prises aux FDLR, et ceux-ci "se réinstallent dans certains de leurs fiefs passés".
"Plus vite le gouvernement et la Monusco uniront leurs forces, plus vite les groupes armés seront éradiqués et plus vite les effectifs de la Monusco pourront être réduits" comme le souhaite Kinshasa, a-t-il plaidé.
Pour sa part, l'ambassadeur congolais à l'Onu, Ignace Gata Mavita, a qualifié "d'encourageants" les résultats obtenus par les FARDC contre les FDLR.
La coopération militaire entre la Monusco et Kinshasa était pratiquement au point mort depuis février, à la suite d'un différend sur le choix des généraux qui devaient mener l'offensive commune contre les FDLR dans l'est du pays.
Le FRPI est l'une des nombreuses milices qui se sont affrontées en Ituri de 1999 à 2007 pour le pillage des richesses naturelles de la région, notamment l'or.
Avec AFP