"Quand les tchadiens meurent, aucun homme politique responsable ne peut se taire", estime Max Kemkoi, président de l’Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès (UDP). Il appelle à la cessation immédiate des hostilités meurtrière et à une négociation en vue d’une solution politique.
Cet opposant estime que le problème qui se pose au nord et à l’est du Tchad est d’ordre politico-administratif et non un problème militaire.
Sa sortie médiatique fait suite à celle de l’ex- ministre en charge de la sécurité publique, Ahamat Mahamat Bachir. Ce dernier avait souhaité que le gouvernement tchadien n’entende pas négocier avec les groupes armés mais qu’il envisage plutôt une option militaire.
M. Kemkoi exige par ailleurs du gouvernement l’arrêt immédiat des bombardements disproportionnés dans la province de Tibesti. Il lance un appel aux organisations humanitaires d’abréger les souffrances humaines de la population des localités en proie à la violence, déportée à Faya.
Le ministre de la communication porte-parole du gouvernement Oumar Yaya Hissein indique, pour sa part, qu’il n’y a pas un groupe constitué des rebelles sur le territoire tchadien. Ceux qui assaillent les localités de Miski et Yébbi Bou sont des terroristes.