Selon 1.350 hommes resteront sur la base militaire française à Djibouti, selon ministre de la défense. Un tiers de ce dispositif sera redéployé.
"Avec un effectif final de 1.350 hommes environ à l'été 2017 et au-delà, (...) Djibouti restera la principale base de forces prépositionnées sur le continent africain par sa taille et ses moyens", a annoncé Jean-Yves Le Drian aux forces présentes à Djibouti, dans un discours reçu par l'AFP à Addis Abeba.
Le contingent actuel, d'environ 1.900 soldats, doit baisser dès cet été de 300 puis de 300 encore d'ici 2017, a-t-on précisé de source militaire.
Une réduction encore plus conséquente du dispositif à 950 militaires seulement avait été initialement envisagée, a-t-on ajouté de même source.
Au final, un arbitrage plus favorable a été rendu, malgré les contraintes budgétaires pesant sur l'armée française, en raison de l'ouverture de Djibouti sur l'Océan indien, la mer Rouge et l'Afrique de l'Est ainsi que de la proximité du Golfe arabo-persique, a expliqué le ministre.
Djibouti dispose d'une "position stratégique unique" face à la menace émanant de la région - notamment Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (AQPA) au Yémen et les shebab en Somalie -, a relevé M. Le Drian. C'est un "îlot de stabilité au cœur d'une zone particulièrement agitée".
Tenue d'une main de fer par le président Ismaël Omar Guelleh, l'ex-colonie française accueille plusieurs bases militaires étrangères - française, américaine, japonaise - utilisées dans la lutte anti-piraterie dans le golfe d'Aden ou pour des opérations contre les islamistes en Somalie et au Yémen.
Avec AFP