"Après huit mois d'impasse, nous avons débloqué la mission au Niger pour le contrôle des flux migratoires", a écrit Mme Trenta sur Facebook, sans préciser ce qui avait bloqué, puis débloqué, la situation.
"L'Italie interviendra en soutien du gouvernement nigérien et assistera les autorités locales à travers des unités chargées de la formation (...) des forces nigériennes pour renforcer le contrôle du territoire", a poursuivi Mme Trenta sans préciser la date du début de cette mission.
"Concrètement, l'objectif est de lutter, ensemble, contre la traite d'êtres humains et le trafic des migrants qui traversent le pays et se dirigent vers la Libye pour finalement s'embarquer en direction de nos côtes", a-t-elle ajouté.
L'ancien chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni (centre gauche), avait annoncé l'envoi de cette mission lors du G5 Sahel (Mali, Tchad, Burkina Faso, Niger, Mauritanie) qui s'était tenu mi-décembre 2017 à la Celle-Saint-Cloud, près de Paris.
Selon M. Gentiloni, il s'agissait de répondre à une demande des autorités locales, même si ces dernières avaient alors démenti avoir formulé une requête de ce type.
En janvier, les députés italiens avaient entériné l'envoi de cette mission militaire au Niger, un pays d'origine mais surtout de transit pour les migrants souhaitant se rendre en Europe.
La ministre de la Défense de l'époque, Roberta Pinotti, avait expliqué que cette mission devait compter dans un premier temps 120 militaires, avant de monter progressivement à 470.
Avec AFP