A la tête du pays de 2009 à 2018, M. Zuma, 78 ans, est accusé depuis deux décennies d'avoir touché 4 millions de rands - environ 216.000 euros au cours actuel - de pots-de-vin de la société française Thales, dans le cadre d'un énorme contrat d'armement attribué en 1999.
L'ancien chef de l'Etat et le groupe d'électronique ont toujours nié ces accusations.
Depuis sa première mise en cause, Jacob Zuma a utilisé toutes les voies de recours juridiques possibles pour tenter d'obtenir l'annulation de ces poursuites.
La semaine dernière, il avait toutefois annoncé qu'il renonçait à une ultime requête devant la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, ouvrant la voie à une nouvelle audience devant le tribunal de Pietermaritzburg (nord-est) le 6 mai.
Le juge en charge du dossier a ordonné lundi le report de l'affaire "à cause du confinement anticoronavirus qui limite les déplacements et les audiences", a indiqué le parquet dans un communiqué. "Les parties sont tombées d'accord pour renvoyer le dossier au 23 juin 2020".
Jacob Zuma a été poussé à la démission de la présidence sud-africaine en février 2018, emporté par les nombreux scandales de corruption qui ont terni son règne.