Il s'agit d'un vieux contentieux entre les deux pays voisins: le Soudan s'oppose régulièrement à l'administration de Halaïb et Chalatin par l'Egypte en arguant du fait que les deux localités font partie intégrante du Soudan depuis la fin des années 1950.
Khartoum multiplie depuis avril les revendications alors que son voisin égyptien a accepté de rétrocéder deux îlots de la mer Rouge à l'Arabie saoudite, une décision qui a suscité un vent de contestation dans les rues de la capitale égyptienne.
"Nous n'allons pas abandonner notre droit de souveraineté sur le triangle de Halaïb", a déclaré lundi au Parlement le ministre des Affaires étrangères Ibrahim Gandour.
"Nous avons adopté des mesures politiques et judiciaires pour revendiquer nos droits dans le triangle de Halaïb", a-t-il ajouté.
M. Gandour a également indiqué que Khartoum cherchait à se procurer une copie de l'accord egypto-saoudien sur la rétrocession des îlots inhabités de Tiran et Sanafir au large de la péninsule du Sinaï.
"Nous avons besoin de mesurer l'impact de cet accord sur nos frontières maritimes", a-t-il dit aux parlementaires.
L'accord entre Ryad et Le Caire a suscité l'ire de nombreux Egyptiens dont des centaines ont manifesté courant avril au Caire.
Avec AFP