Selon ce responsable, le Pentagone s'est assuré qu'il s'agissait bien de combattants armés avant le bombardement, qui n'a pas fait de victimes civiles.
La frappe a été exécutée par des bombardiers furtifs à long rayon d'action B2 et par des drones.
Elle a été menée "en coopération avec le gouvernement d'union nationale" libyen et autorisée directement par le président américain Barack Obama, a précisé cette source.
La plupart des combattants visés dans cette frappe avaient fui la ville de Syrte (nord) qui a été "libérée à l'automne dernier".
Ce responsable n'a donné pour le moment aucune précision sur l'impact de ces frappes qui ont eu lieu à 45 km au sud-ouest de Syrte.
La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 provoquée par une coalition internationale.
Le gouvernement d'union nationale (GNA), basé à Tripoli, est soutenu par l'ONU, les pays occidentaux et certains pays africains mais il est contesté par les autorités rivales dans l'est du pays, notamment le maréchal Khalifa Haftar, qui s'est récemment rapproché de Moscou.
Avec AFP