Le "marché des paysans" propose aussi bien des produits frais que des produits transformés localement.
"J’ai pu me procurer des légumes, des œufs naturels et un peu de tout", se réjouit une cliente rencontrée sur place par VOA Afrique.
Près de 500 personnes sont venues faire leurs courses dans ce marché ce samedi 04 juin 2016 et le concept semble visiblement séduire.
Chaque premier samedi du mois, la population de Lomé peut aller à la rencontre des agriculteurs et autres transformateurs de produits locaux.
Le marché des paysans veut à la fois faire la promotion des produits agricoles togolais mais aussi sensibiliser la population sur une alimentation saine.
"C’est une très bonne initiative et elle mérite d’être multipliée et se tenir plusieurs fois, non seulement le premier samedi du mois. Ici au moins, nous sommes surs d’acheter des produits bio et nous en connaissons la provenance", affirme une autre cliente Aimée Abra, visage rayonnant de satisfaction.
"On a de plus en plus des producteurs, de jeunes entrepreneurs qui transforment localement les matières premières agricoles, de très bons produits naturels. Mais ces personnes manquent de visibilité. Alors, le marché des paysans s’est, entre autre, donné pour objectif de faire découvrir ces produits naturels et en faire la promotion pour pouvoir accompagner les consommateurs à les aimer et à les consommer pour une meilleure santé", explique Mme Ténu, promotrice du marché.
Pour Léo Langer du comité d’organisation, ce marché met en évidence la valeur écologique.
"Les producteurs avec lesquels nous travaillons, se sont engagés à ne pas utiliser de pesticides, d’engrais chimiques. Donc nous avons ici des produits qui sont bons pour la santé", souligne Langer.
Sur le site, toutes sortes de fruits et légumes, mais également des œufs, des champignons, du chocolat et des liqueurs fabriqués au Togo sont disponibles.
Malgré la disponibilité des produits locaux aussi variés, les consommateurs togolais ne s’y bousculent pas. Dans leur grande majorité, ils préfèrent encore les produits importés.
Nédo Homahoo, estime, quant à lui, qu’il revient aux producteurs de convaincre la population pour faire inverser la tendance.
Reportage de Kayi Lawson correspondante de VOA Afrique à Lomé
