"Le mur sera construit d'abord là où c'est nécessaire, puis complété tout du long. C'est comme cela que je le vois", a déclaré sur Fox News le général à la retraite. "J'espère vraiment que cela sera fait dans les deux prochaines années", a-t-il ajouté.
Le nouveau président américain Donald Trump a signé le 26 janvier, cinq jours après sa prise de fonctions, un décret fixant comme objectif de "sécuriser la frontière sud des Etats-Unis grâce à la construction immédiate d'un mur".
Au prix d'une grave crise diplomatique avec le Mexique, auquel il veut faire payer ce mur, il donnait ainsi une impulsion à la plus emblématique de ses promesses de campagne: la construction d'un mur le long des 3.200 km de frontière avec le Mexique pour endiguer l'immigration illégale. Des barrières sécurisent déjà environ 1.050 km sur la frontière.
M. Kelly, qui sera chargé de superviser la conception et la construction du mur, a ajouté que la protection de la frontière sud s'effectuerait avec "une approche à plusieurs niveaux" comprenant des barrières physiques aussi bien que des capteurs technologiques "et des choses comme cela".
Selon lui, l'administration Trump "dispose déjà de l'autorité" aux termes des lois existantes pour lancer le projet. M. Kelly s'est également voulu optimiste sur "l'aspect financier".
M. Trump a annoncé un projet qui coûterait entre 4 et "environ 10 milliards", mais pour les architectes et ingénieurs qui se sont penchés sur la question la note sera bien plus salée. Le MIT Technology Review a par exemple estimé dans un article que 1.609 km de mur coûteraient entre 27 et 40 milliards de dollars.
"Je pense que le financement viendra relativement rapidement", a déclaré M. Kelly, ajoutant que la construction pourrait commencer d'ici quelques mois.
La Maison Blanche peut réaffecter au projet des fonds existants mais le Congrès contrôlé par les républicains devrait allouer des sommes supplémentaires.le mur frontalier avec le Mexique terminé dans deux ans (Kelly)
Le mur frontalier entre les Etats-Unis et le Mexique devrait être construit d'ici deux ans, a estimé mercredi soir le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, John Kelly.
"Le mur sera construit d'abord là où c'est nécessaire, puis complété tout du long. C'est comme cela que je le vois", a déclaré sur Fox News le général à la retraite. "J'espère vraiment que cela sera fait dans les deux prochaines années", a-t-il ajouté.
Le nouveau président américain Donald Trump a signé le 26 janvier, cinq jours après sa prise de fonctions, un décret fixant comme objectif de "sécuriser la frontière sud des Etats-Unis grâce à la construction immédiate d'un mur".
Au prix d'une grave crise diplomatique avec le Mexique, auquel il veut faire payer ce mur, il donnait ainsi une impulsion à la plus emblématique de ses promesses de campagne: la construction d'un mur le long des 3.200 km de frontière avec le Mexique pour endiguer l'immigration illégale. Des barrières sécurisent déjà environ 1.050 km sur la frontière.
M. Kelly, qui sera chargé de superviser la conception et la construction du mur, a ajouté que la protection de la frontière sud s'effectuerait avec "une approche à plusieurs niveaux" comprenant des barrières physiques aussi bien que des capteurs technologiques "et des choses comme cela".
Selon lui, l'administration Trump "dispose déjà de l'autorité" aux termes des lois existantes pour lancer le projet. M. Kelly s'est également voulu optimiste sur "l'aspect financier".
M. Trump a annoncé un projet qui coûterait entre 4 et "environ 10 milliards", mais pour les architectes et ingénieurs qui se sont penchés sur la question la note sera bien plus salée. Le MIT Technology Review a par exemple estimé dans un article que 1.609 km de mur coûteraient entre 27 et 40 milliards de dollars.
"Je pense que le financement viendra relativement rapidement", a déclaré M. Kelly, ajoutant que la construction pourrait commencer d'ici quelques mois.
La Maison Blanche peut réaffecter au projet des fonds existants mais le Congrès contrôlé par les républicains devrait allouer des sommes supplémentaires.
Avec AFP