Barack Obama a fait le voyage pour Pittsburgh en Pennsylvanie (est) en vue de demander aux 1,9 million de membres de l'organisation des Anciens combattants à l'étranger (VFW) de donner sa chance à l'accord avec l'Iran annoncé le 14 juillet après de longs mois de négociations internationales.
Le président a dénoncé ceux qui "se targuent" d'être contre l'accord, disant que certains d'entre eux avaient à l'époque affirmé que la guerre en Irak ne durerait que quelques mois. "Nous connaissons les conséquences de ce choix (...) Et le prix que nous avons payé en sang et en argent", a-t-il ajouté.
M. Obama a affirmé qu’il optait pour une façon plus intelligente et responsable de défendre la sécurité nationale. Pour lui, "le vrai leadership" consiste aussi à ne pas avoir peur de négocier.
L’option du président Obama devra encore faire face une éventualité d’opposition du parlement majoritairement républicain. Les parlementaires ont 60 jours pour éventuellement empêcher la levée des sanctions américaines, promise par Washington et les grandes puissances en contrepartie des concessions iraniennes.
Pour défendre devant l'opinion publique l'accord conclu à Vienne entre Téhéran et les grandes puissances du groupe 5+1, perçu comme l'un des legs marquants de Barack Obama en terme de politique étrangère, la Maison Blanche a lancé mardi un nouveau compte Twitter baptisé "@TheIranDeal".
Le premier message renvoyait vers une page détaillant l'accord, expliqué en texte, vidéo et infographie.
"Nous déployons de nouveaux outils en ligne dont nous nous servirons pour promouvoir l'accord récemment annoncé visant à empêcher l'Iran de développer une arme nucléaire", a déclaré devant la presse Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif.
L'un des candidats républicains à la présidentielle de 2016, Ted Cruz, a rapidement réagi au lancement de la page sur Twitter avec le simple mot "Bloquer" en majuscules et un lien menant vers un site dénonçant l'accord.
Avec AFP