M. Kenyatta a indiqué que le sujet n'est clairement pas au programme des discussions avec le président Obama.
"C'est un non-sujet pour les habitants de ce pays" a-t-il affirmé.
"En tant que pays, en tant que continent, nous sommes confrontés à des problèmes bien plus sérieux, que nous voulons aborder avec les États-Unis et plus généralement avec l'ensemble de nos partenaires", a-t-il poursuivi.
Le chef de l’Etat Kenya a précisé aussi que son homologue rencontrera toutes les tendances du gouvernement, y compris son vice-président William Ruto, toujours en procès devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye (Pays-Bas) pour crimes contre l'humanité.
M. Kenyatta avait lui-même aussi été inculpé par la CPI en raison de son rôle présumé dans les violences post-électorales fin 2007-début 2008. Ces poursuites ont été abandonnées en décembre, à cause de l'obstruction du gouvernement kényan, selon la procureure de la CPI, ouvrant la voie à une visite présidentielle.
L’inculpation a été, selon l’AFP, l’une des raisons qui a retardé qui empêchait le voyage du président dans ce pays qui est celui de son père.