"Nous répondrons de manière proportionnée et nous répondrons à un moment, à un endroit et d'une manière que nous choisirons", a prévenu le président américain qui a déploré que « beaucoup de dégâts » aient été causés par cette attaque.
Selon Obama, Pyongyang a certainement agi seul sans bénéficier d’un appui quelconque d’un pays tiers. "Nous n'avons pas d'indication selon laquelle la Corée du Nord travaillait avec un autre pays", a précisé M. Obama se référant aux informations du FBI.
Le FBI qui a confirmé vendredi que le piratage informatique est venu de la Corée du Nord et l’a qualifié de « la plus grave cyber-attaque jamais menée contre les Etats-Unis ».
Pyongyang a aussitôt démenti.
Le président américain a, dans son jeu de question-réponse avec des journalistes, prévenu que le studio Sony commet une erreur en annulant la sortie du film "L'interview qui tue" à la suite des révélations sur ce piratage informatique à vaste échelle.
Sony a annoncé l’annulation après que de nombreuses chaînes de cinéma aient refusé de projeter le long métrage largement piraté.
M. Obama a dépploré qu’ « un dictateur quelque part » soit en mersure d’ « imposer une censure aux Etats-Unis ». Il a affirmé que le FBI avait suffisamment de preuves pour conclure que le gouvernement nord-coréen était responsable de ces actions. Pour lui, il s’agit d’un "comportement inacceptable pour un Etat".
Le conseiller politique de la Corée du Nord à l'ONU à New York, Kim Song, a rapidement réagi pour nier toute implication de Pyongyang. "Notre pays n'a aucun lien avec ce hacker", a-t-il déclaré à l'AFP
Evoquant la normalisation des relations avec Cuba, M. Obama a reconnu qu’il s’agit d’un pays communiste avec lequel Washington a engagé un rapprochement historique. Cuba "va changer" mais "pas du jour au lendemain", a indiqué Obama. "Cuba va changer, c'est incontournable", mais "je ne prévois pas de changements du jour au lendemain", a ajouté M. Obama.