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Primaires américaines ce mardi en forme de référendum sur Donald Trump


ពុទ្ធសាសនិក​ម្នាក់​ធ្វើ​ការ​បួងសួង​នៅ​មុន​ថ្ងៃ​វិសាខបូជា នៅ​វត្ត Kong Meng San Phor Kark See Monastery ក្នុង​ប្រទេស​សិង្ហបុរី។
ពុទ្ធសាសនិក​ម្នាក់​ធ្វើ​ការ​បួងសួង​នៅ​មុន​ថ្ងៃ​វិសាខបូជា នៅ​វត្ត Kong Meng San Phor Kark See Monastery ក្នុង​ប្រទេស​សិង្ហបុរី។

Au terme de ce "super mardi 2" comme l'ont appelé les médias américains, plus de la moitié des délégués auront été choisis en vue des conventions d'investiture cet été, après six semaines de consultations.

Les bureaux de vote ont ouvert dans les cinq grands Etats américains devant s'exprimer mardi aux primaires présidentielles, un test de fidélité pour les partisans de Donald Trump jugé indigne de la Maison Blanche par ses adversaires en raison de la violence de son discours.

Au terme de ce "super mardi 2" comme l'ont appelé les médias américains, plus de la moitié des délégués auront été choisis en vue des conventions d'investiture cet été, après six semaines de consultations.

Les électeurs matinaux de Canton, dans l'Ohio, ont été voter sous la bruine. Michael Oles, infirmier de 46 ans, faisait partie des premiers.

Il a choisi le sénateur ultra-conservateur texan Ted Cruz. "J'aime son idéologie", a-t-il expliqué à l'AFP. Mais "peut-être que nous n'avons pas besoin d'un idéologue à la Maison Blanche", a-t-il ajouté, soulignant le fait que Donald Trump avait permis de secouer les républicains.

Les résultats ne vont pas consacrer de vainqueur entre les deux candidats démocrates et six républicains encore en lice, mais vont donner aux favoris une idée de la vitesse à laquelle ils pourront atteindre la ligne d'arrivée.

La journée est plus marquante côté républicains, car les règles changent: le candidat en tête peut remporter tous les délégués, au lieu d'une proportionnelle obligatoire comme chez les démocrates.

En Floride, le vainqueur empochera 99 délégués d'un coup, sur les 1.237 requis pour emporter l'investiture. Donald Trump en avait 462 avant mardi, suivi des sénateurs quadragénaires Ted Cruz (371) et Marco Rubio (165).

Les sondages annoncent une déroute en Floride pour Marco Rubio, enfant du pays, qui pourrait se retirer en cas de défaite.

"Nous ne gagnerons pas si nous laissons le Parti républicain devenir le parti de la colère", a lancé M. Rubio, faisant référence aux heurts dans les meetings du milliardaire ce week-end.

Bassesses vers la Maison Blanche

L'Ohio, l'Illinois, la Caroline du Nord et le Missouri votent aussi mardi. Et une vingtaine d'autres encore jusqu'en juin.

Donald Trump mène plus ou moins largement dans les intentions de vote, sauf dans l'Ohio où le gouverneur John Kasich se bat pour engranger sa première victoire.

"Nous allons gagner en Ohio. Nous avons un bel élan", a affirmé M. Kasich sur ABC, peu après l'ouverture du scrutin. "Ne vous inquiétez pas de ça. Et nous allons faire mieux en Illinois que ce que tout le monde pense".

"Je ne vais pas prendre la route des bassesses vers la Maison Blanche comme on a vu certains le faire", a-t-il lancé.

Interrogé par téléphone depuis Palm Beach en Floride, Donald Trump a déclaré à ABC: "Je pense que nous allons vraiment bien faire en Ohio".

Fait extraordinaire dans cette campagne où les républicains anti-Trump ont tardé à s'organiser, Marco Rubio a implicitement appelé ses partisans à voter Kasich dans l'Ohio afin de faire barrage à M. Trump.

"John Kasich ne peut pas rendre à l'Amérique sa grandeur", a répondu le milliardaire lundi près de Youngstown, ancien haut lieu de la sidérurgie américaine. "Votre industrie sidérurgique est morte. Je vais la faire renaître", a-t-il promis.

"Il ne retient pas ses coups, c'est ce que j'aime chez lui", a confié un partisan, James Sam, 46 ans.

Le milliardaire a tweeté de nouvelle piques à ses adversaires tard lundi, qualifiant Kasich de "désastre" en raison de sa politique économique et accusant Rubio d'être "faible sur l'immigration illégale".

Longue route démocrate

"L'amour l'emporte sur la haine", répètent Hillary Clinton et Bernie Sanders.

Chez les démocrates, les scrutins s'annoncent plus mitigés mardi. Hillary Clinton est favorite en Floride et en Caroline du Nord, mais dans les Etats plus industriels du Midwest, Bernie Sanders est très compétitif.

C'est dans cette région, où le poids électoral des minorités est moindre que dans le Sud historique, qu'il a battu l'ex-secrétaire d'Etat plusieurs fois. Les deux courtisent les cols bleus, Bernie Sanders critiquant sans relâche le libéralisme d'Hillary Clinton, dans le passé favorable à des accords de libre-échange, avec le Mexique et le Canada, promulgué par son mari.

L'ex-secrétaire d'Etat de Barack Obama a longtemps défendu le partenariat transpacifique (TPP), signé récemment par le président, mais elle n'a aujourd'hui pas de mots assez durs contre les chapitres portant sur l'automobile.

En cas de résultats serrés, chacun obtiendrait un nombre proche de délégués, ce qui ne bouleverserait pas la course.

Avant mardi, Hillary Clinton avait engrangé une avance confortable avec environ 770 délégués contre 550 pour Bernie Sanders. La barre à atteindre est de 2.383.

Mais l'épouse de Bill Clinton dispose aussi de l'appui déclaré de près de 500 élus et responsables démocrates qui auront le droit de vote à la convention de Philadelphie, en juillet.

"Hillary compte sur vous pour voter aujourd'hui", a-t-elle indiqué sur Twitter mardi matin, s'adressant aux cinq Etats.

AFP

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