Le 20 avril 2010, une poussée de gaz méthane a provoqué une explosion sur la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, qui forait un puits au large des côtes de Louisiane. On a recensé onze morts. Le torrent de pétrole libéré a pollué les côtes du Golfe du Mexique. Il faudra 85 jours pour colmater le puits de pétrole endommagé.
Au premier anniversaire de la pire catastrophe écologique qu'ait connue le pays, le président Barack Obama s'est félicité des progrès réalisés dans le nettoyage des zones polluées, en soulignant que beaucoup reste à faire.
En décembre dernier, le gouvernement américain a déposé une série de plaintes contre le groupe pétrolier BP et huit autres sociétés, dont Transocean, qui a son siège en Suisse. Washington accuse ces sociétés d’infractions aux lois américaines sur l’environnement et réclame des dommages, estimant qu’il y avait eu manquement aux règles de sécurité, et dans le suivi de la surveillance et l’entretien du puits.
Dans les Etats du Golfe du Mexique, les habitants affirment que le sable et les marécages des côtes sont toujours saturés de pétrole et qu’ils dégagent une puissante odeur de carburant. On retrouve toujours des taches de pétrole dans la mer.
Selon les experts, si les dégâts environnementaux ne semblent pas avoir été aussi dramatiques qu’on le craignait, il faudra néanmoins des années avant que l’on puisse les évaluer pleinement.
Car si les dommages étaient visibles en surface et sur les côtes, impossible d’évaluer l’impact de l’accident sur les profondeurs du golfe.
Au plan commercial, la région souffre toujours. Le tourisme a repris depuis la catastrophe, mais les pêcheurs ne s’en sont toujours pas remis.