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Le président de l'UA en visite en Guinée équatoriale où un deuxième "mercenaire" a été abattu


Le président en exercice de l'Union africaine (UA), le président guinéen Alpha Condé s'est rendu à Malabo pour exprimer "le soutien et la solidarité" de l'organisation panafricaine au président Teodoro Obiang Nguema, 27 janvier 2018. (Twitter/Président Al
Le président en exercice de l'Union africaine (UA), le président guinéen Alpha Condé s'est rendu à Malabo pour exprimer "le soutien et la solidarité" de l'organisation panafricaine au président Teodoro Obiang Nguema, 27 janvier 2018. (Twitter/Président Al

Les forces de sécurité de Guinée équatoriale ont abattu vendredi à la frontière avec le Cameroun un deuxième "mercenaire" soupçonné d'être impliqué dans la tentative de "coup d'Etat" déjouée fin décembre, a annoncé la télévision nationale.

Le même jour, le président en exercice de l'Union africaine (UA), le président guinéen Alpha Condé s'est rendu à Malabo pour exprimer "le soutien et la solidarité" de l'organisation panafricaine au président Teodoro Obiang Nguema, toujours selon ces médias.

"Un autre mercenaire appartenant à la bande de criminels recrutés et payés pour (...) l'opération de déstabilisation de Guinée équatoriale le 24 décembre a été abattu ce vendredi par les forces de sécurité équato-guinéennes dans les forêts d'Ebibeyin, au quartier Mbeka'a, près de la localité de Kye Ossi", a indiqué vendredi soir la Télévision d'Etat.

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L'homme abattu, dont les images ont été diffusées à la télévision nationale, portait des gris-gris sur le corps. Il est le deuxième "mercenaire" abattu, selon Malabo, après la mort d'un autre homme tué le 3 janvier dernier dans des affrontements en brousse avec l'armée dans cette même forêt d'Ebibeyin, au carrefour des frontières entre le Gabon, le Cameroun et la Guinée équatoriale. Selon des proches de la victime, l'homme était un simple porteur sur un marché voisin.

Le 3 janvier, la Guinée équatoriale avait déclaré avoir déjoué un "coup d'Etat". Selon Malabo, un groupe de mercenaires étrangers - des Tchadiens, des Centrafricains et des Soudanais - avait voulu le 24 décembre attaquer le chef de l'Etat, qui se trouvait dans son palais de Koete Mongomo, à une cinquantaine de km du carrefour des trois frontières.

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Le groupe d'individus a été interpellé au Cameroun, dans cette même zone, le 27 décembre.

Plusieurs responsables équato-guinéens, dont l'ambassadeur au Tchad, ont depuis lors été limogés, et le président Obiang, a appelé mi-janvier à plus de "sévérité" contre les auteurs présumés du "coup d'Etat".

Le chef de l'Etat, 75 ans et à la tête de ce petit pays d'Afrique centrale depuis 1979, a par ailleurs mené de nombreuses consultations régionales: son homologue centrafricain s'est notamment rendu à Malabo, et lui-même a visité le Nigeria puis l'Ouganda.

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Vendredi, le président Obiang Nguema s'est "félicité" de la visite du président en exercice de l'UA, Alpha Condé, qui a fait étape quelques heures le jour-même à Malabo pour lui exprimer le "soutien" de l'UA "après la tentative de coup d'Etat", selon les déclarations des deux hommes à la télévision.

A cette occasion, "nous avons pu parler avec le président (tchadien) Idriss Deby pour éclairer certains malentendus qui pourraient exister entre la Guinée équatoriale et la république du Tchad", a ajouté le président Obiang Nguema, sans autre précision.

Avec AFP

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