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L'ancienne vice-présidente blessée avant un meeting au Zimbabwe


Joice Mujuru, ancienne vice-présidente du Zimbabwe passée à l'opposition lors d'une réunion avec d'autres opposants à Harare, 18 juillet 2017.
Joice Mujuru, ancienne vice-présidente du Zimbabwe passée à l'opposition lors d'une réunion avec d'autres opposants à Harare, 18 juillet 2017.

Une figure de l'opposition zimbabwéenne et plusieurs de ses partisans ont été blessés jeudi lors de violences survenues en marge d'une réunion de campagne à Harare, qu'ils ont aussitôt attribuées à des militants du parti au pouvoir.

Ancienne vice-présidente du pays passée dans le camp des adversaires du régime, Joice Mujuru a été visée par des jets de pierres devant un centre commercial d'un quartier populaire de la capitale du Zimbabwe, selon son porte-parole.

"Elle est sortie de sa voiture pour saluer la foule lorsque les gens de la Zanu-PF (le parti au pouvoir) ont commencé à jeter des pierres", a déclaré à l'AFP Jeffryson Chitando.

>> Lire aussi : Mugabe qualifie la coalition de l'opposition de "complot de l'étranger"

La présidente du Parti national populaire (NPP) a été légèrement blessée au visage mais a pu normalement tenir sa réunion publique ensuite, a précisé M. Chitando.

Dix de ses partisans ont également été blessés en tentant de la protéger, a-t-il poursuivi.

Des élections présidentielle et législatives sont prévues au Zimbabwe avant le mois de juillet, premier scrutin depuis la chute du président Robert Mugabe.

Au pouvoir depuis trente-sept ans, M. Mugabe, qui s'apprête à fêter ses 94 ans, a démissionné en novembre dernier après un coup de force de l'armée qui s'opposait aux ambitions présidentielles de son épouse Grace.

>> Lire aussi : Un mariage politique de raison pour battre Mugabe au Zimbabwe

Un temps pressentie pour succéder à Robert Mugabe, Mme Mujuru, 62 ans, avait été évincée en 2014 à la suite d'une campagne menée par l'ex-Première dame.

Le nouveau maître du pays, Emmerson Mnangagwa, un ancien proche de Robert Mugabe avec qui il avait pris ses distances, a promis des élections "libres" et "transparentes".

Avec AFP

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