L'armée malienne annonce avoir tué cinq jihadistes dans le centre du pays

Des soldats de l'armée malienne, le 1er juin 2017. (VOA/ Service bambara)

Cette attaque a précédé la visite à Bamako à la mi-journée de l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, en tournée dans six pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Mali et le Burkina Faso, tous deux confrontés à la menace jihadiste.

L'armée malienne a annoncé jeudi avoir tué cinq jihadistes et perdu un militaire en repoussant une attaque près de Niono, dans le centre du pays.

Selon un premier communiqué publié sur les comptes officiels de l'armée malienne, une de ses positions près de Niono a été attaquée vers 01H30 GMT "par des terroristes".

Les militaires maliens ont "vigoureusement réagi, repoussant ainsi les assaillants", qu'ils ont pris en chasse, mais ont perdu un soldat et un véhicule, selon le texte.

Ils ont ensuite "tué cinq assaillants", a affirmé l'armée malienne dans un communiqué publié quelques heures plus tard.

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Le Nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire française lancée en janvier 2013.

Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

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Face à la dégradation de la situation aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, l'organisation régionale G5 Sahel, qui regroupe ces trois pays, ainsi que la Mauritanie et le Tchad, a réactivé en 2017, avec le soutien de la France un projet de force conjointe antijihadiste, initialement lancé en novembre 2015.

La mise sur pied de cette force a enregistré de nouveaux engagements de soutien financier lors d'un sommet en France le 13 décembre, notamment de la part de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis, à hauteur respectivement de 100 millions et 30 millions d'euros.

Avec AFP