"C'est un morceau triangulaire" avec deux côtés d'environ 1,2 mètre et "on dirait qu'il a passé pas mal de temps dans l'océan", a expliqué Jean Viljoen qui a découvert ce morceau sur une plage.
"Il est rouge et blanc d'un côté, et de l'autre il y a des autocollants avec des nombres inscrits. Certains sont lisibles", a-t-il ajouté précisant avoir remis le débris à la police.
Le Boeing 777 de la compagnie malaisienne (vol MH370) s'est volatilisé le 8 mars 2014 peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à bord. Les circonstances et le lieu de la disparition de l'appareil demeurent un mystère.
L'aviation civile mozambicaine a indiqué à l'AFP être au courant de cette découverte mais attend de recevoir la pièce à Maputo, la capitale mozambicaine, pour faire un commentaire.
Le morceau a été découvert sur une plage proche de Morrumbene (sud-est), 280 kilomètres au nord de Xai Xai où un autre débris d'avion avait été trouvé en décembre 2015.
Un autre morceau avait également été découvert en mars, à 220 kilomètres plus au nord.
Jusqu'à présent, la seule preuve que le Boeing 777 s'est écrasé est un fragment d'aile retrouvé en juillet sur l'île française de La Réunion, dans l'océan Indien, et appartenant selon les autorités malaisiennes et la justice française à l'avion disparu.
Mais selon les autorités australiennes qui dirigent les recherches de l'avion disparu, cinq morceaux ont été trouvés au Mozambique, en Afrique du Sud et à l'Ile Maurice, tous appartenant très probablement au MH370.
L'Australie, la Malaisie et la Chine - pays dont la plupart des passagers étaient originaires - ont convenu de suspendre les recherches officielles après la fin de celles actuellement menées dans une zone de 120.000 kilomètres carrés dans les profondeurs de l'océan Indien, à moins qu'apparaisse une "information nouvelle et crédible".
Les spéculations pour expliquer la disparition de l'avion demeurent principalement concentrées autour d'une défaillance mécanique ou structurelle, une prise d'otage ou un acte terroriste, mais rien n'est jusqu'ici venu étayer l'un ou l'autre scénario.
Avec AFP