A l’école Djiri Pont, à une trentaine de kilomètres au nord de Brazzaville, le repas est servi tous les midis à 838 élèves.
Grâce au PAM et d’autres partenaires comme le Japon et les Etats-Unis, la cantine scolaire de l’école fonctionne normalement, et à la grande satisfaction des élèves.
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"Nous mangeons tous les jours ici. Aujourd’hui, on a servi du riz et du haricot jaune. Nous aimons bien cette nourriture", témoigne un élève du cours moyen.
D’autres élèves reconnaissent que les repas servis à l’école incitent plusieurs enfants à participer aux cours.
"Certains collègues ne viennent que parce qu’il y a du riz. Dès que ça manque, ils ne viennent pas en cours. C’est vrai, ces repas nous permettent de beaucoup étudier", indique Marina, candidate cette année au certificat d’études primaires.
Le PAM a ciblé 54.000 élèves qui bénéficieront de repas en cette année scolaire. Il s’agit en tout de 470 écoles réparties dans les Plateaux, la Cuvette, la Bouenza, la Lékoumou et le Pool.
Ces élèves vivent dans les communautés vulnérables du Congo. La directrice de l’école Djiri Pont, Firmine Sama Ondzomba, affirme que la qualité de la nourriture servie dans ces écoles est bonne.
"Depuis octobre, nous avons reçu le riz et le petit pois de bonne qualité, et les enfants adorent ça. Ils sont en joie quand ils voient cette nourriture", indique-t-elle, appelant les parents à contribuer au fonctionnement des cantines scolaires.
Malgré la crise financière et le manque de vivres, le gouvernement s’emploie à faire exister ce programme.
Il compte sur l’apport des partenaires internationaux, tel que l’admet ici Pierre Ngouala, directeur général de l’enseignement de base.
"C’est un appui des plus attendus, parce que nous avons manifesté notre joie de savoir que les Etats-Unis nous a aidés, autant nous souhaitons poursuivre avec le Japon et le Brésil dans ce sens, jusqu’au retour de l’embellie financière dans le pays. Les cantines scolaires permettent de retenir les enfants à l’école, et là où nous avons réussi à placer les cantines scolaires, les choses se sont sérieusement améliorées, politiquement et pédagogiquement parlons", juge-t-il.
Plusieurs autres cantines scolaires sont développées pour les enfants autochtones habitant le nord du Congo.
Nhouela Ngoussou, correspondant à Brazzaville