Forte hausse du PIB au 2e trimestre à 3,0% en rythme annualisé

Les dépenses de consommation ont ainsi joué leur rôle traditionnel de locomotive de l'expansion en accélérant à 3,3% (2,8% précédemment estimé) contre 1,9% pour le trimestre précédent.

La croissance de l'économie américaine a fortement accéléré au deuxième trimestre et de façon plus forte qu'attendu, tirée notamment par les dépenses de consommation.

D'avril à juin, l'expansion du Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s'est établie à 3,0% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, contre +1,2% au 1er trimestre selon la deuxième estimation du ministère du Commerce dévoilée mercredi.

Il s'agit de son rythme d'expansion le plus rapide en quelque deux ans.

La première estimation, qui avait été publiée fin juillet, faisait état d'une progression de 2,6%. Cette nouvelle estimation est en outre supérieure aux attentes des analystes qui tablaient sur une croissance de 2,7%.

"La situation générale de la croissance économique reste inchangée avec un accroissement des dépenses de consommation et des investissements hors immobilier résidentiel plus importants que le trimestre précédent", a commenté le ministère, soulignant que ces "hausses ont été en partie effacées par une légère baisse des dépenses publiques".

Les dépenses de consommation ont ainsi joué leur rôle traditionnel de locomotive de l'expansion en accélérant à 3,3% (2,8% précédemment estimé) contre 1,9% pour le trimestre précédent.

Les Américains ont acheté davantage de biens durables, c'est à dire ceux qui ont d'une durée de vie de plus de quatre ans comme les automobiles ou l'électroménager, effaçant un premier trimestre négatif (+8,9% contre -0,1% au premier trimestre).

Pour la seule consommation des biens d'équipements, la progression est de 8,8% après 4,4% au premier trimestre et la consommation des produits de propriété intellectuelle ont fait un bond de 4,9% contre 5,7% au trimestre précédent.

L'administration Trump assure pouvoir faire accélérer l'expansion durablement à plus de 3% grâce à des réductions d'impôts, des dépenses d'infrastructures et une dérégulation.

Jusqu'alors certains économistes avançaient que ce niveau serait atteignable ponctuellement mais qu'il serait difficile à tenir sur la durée vu la maigre progression de la productivité et le profil démographique du pays dont la population vieillit.

Avec AFP