Les civils notamment sont en "très grand danger", a prévenu Jan Kubis, émissaire de l'ONU en Irak, devant le Conseil de sécurité.
Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi avait déclaré le 24 janvier que ses forces avaient repris au groupe EI l'est de cette grande ville du nord de l'Irak et que la bataille allait se déplacer sur l'autre rive du Tigre.
"Ces solides progrès ne devraient pas masquer le fait que la bataille a été et reste un défi de taille, notamment à l'intérieur de la vieille ville dans l'ouest de Mossoul", a averti M. Kubis.
"Mais dans un avenir proche, les opérations de libération en Irak vont prendre fin --les jours de l'Etat islamique sont comptés", a-t-il ajouté.
L'Irak a lancé en octobre une offensive pour reprendre Mossoul tombé aux mains de l'EI en 2014.
M. Kubis a notamment mis en garde contre le "très grand nombre" de victimes civiles, expliquant que les blessures par armes à feu recensées sur des civils étaient "une preuve évidente" que les combattants de l'EI les prenaient pour cible.
Avec AFP