"Ce projet de loi a été déjà déposé samedi au bureau du Parlement pour permettre aux gendarmes, policiers et militaires de voter avant afin de s’occuper exclusivement de la sécurisation du vote le jour du scrutin", selon le ministère des Relations avec le parlement.
"Voter une telle loi, c’est contribuer à la déchéance du pays" et "valider la fraude par le double vote et le bourrage d’urnes, au profit du candidat du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir)", a dénoncé l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, chef de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki).
Lire aussi : Débat à Brazzaville sur la tenue de l'élection présidentielle en 2021La prochaine élection présidentielle au Congo est prévue en avril 2021 dans ce pays dirigé par le président Denis Sassou Nguesso, âgé de 77 ans dont 35 au pouvoir.
"Les bureaux ne seront pas tenus par des chefs militaires. Il n’y aura ni tricherie ni bourrage d’urnes, car vote anticipé ou pas, c’est toujours un électeur, une voix", a réagi une source gouvernementale ayant requis l'anonymat, interrogée par l'AFP.
Le président Sassou Nguesso avait fait modifier la Constitution en 2015 pour briguer un troisième mandat.
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