Le 8 août, ce superpétrolier d'une capacité de trois millions de barils soupçonné de participer à du trafic illégal avait pris la fuite, au large de Port Harcourt (sud-est), capitale pétrolière du Nigeria, après avoir refusé d'obtempérer.
Le "Mt Heroic Idun" avait ensuite lancé une "fausse alerte" d'acte de piraterie à bord pour "justifier" sa fuite, avant d'être arrêté le 12 août au large de la Guinée équatoriale et retenu près de trois mois au port de Luba, à 45 km au sud de Malabo.
Le procureur général de Guinée-équatoriale, Anatalio Nzang Nguema, avait alors confirmé l'arraisonnement du navire et l'arrestation de son équipage pour "navigation dans les eaux marines de Guinée équatoriale sans autorisation et sans drapeau pour identifier le pays du bateau".
Lire aussi : Le président nigérian veut en finir avec le vol de pétrole brutL'équipage était composé de 25 membres, dont 16 Indiens, sept Sri Lankais, un Polonais et un Philippin.
"En ma qualité de chargé de la Défense et de la Sécurité, j'ai autorisé la remise du bateau 'Heroic Idun' au gouvernement du Nigeria", a écrit sur Twitter, Teodoro Nguema Obiang Mangue, sans préciser de date.
Fin mai, le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté à l'unanimité une résolution pour intensifier la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée, évalué par l'ONU à deux milliards de dollars par an.