Kin'Bridge Magazine publiera des sujets liés à l'économie, la culture, la reconnaissance et l'éloge de personnes de la société civile et du monde entrepreneurial incarnant les valeurs d'abnégation, de compassion et de réussite qui pourront servir de repères à la jeunesse africaine et congolaise en particulier, a expliqué Flora Irel, directrice-éditrice de publication du magazine, au cours d'une conférence de presse.
"On ne parlera pas de la politique, c'est un choix", a indiqué Arsène Kamango, rédacteur en chef du magazine.
A la place, Kin'Bridge fera plutôt une incursion dans le monde du droit Ohada (Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires) ou mettra en lumière des sujets de société dans le domaine de l'écologie notamment.
Le magazine, édité tous les deux mois à 3.000 exemplaires, sera financé par des pages de publicité et des petites annonces, selon Mme Irel, une journaliste ivoirienne vivant à Kinshasa.
Lire aussi : "Mainmise" de la présidence sur le processus électoral en RDC selon une étudeEn RDC, outre les médias publics (RTNC et l'Agence congolaise de presse), les journaux, les stations de radio ou les chaînes de télévision appartiennent aux personnalités politiques essentiellement.
Une grande partie des journaux (dont les prix varient de 1,5 à 8 dollars, 1,3 à 7 euros) sont publiés de manière irrégulière et tirés à quelques centaines d'exemplaires.
Depuis 2016, la RDC fait face à une floraison de médias en ligne qui choisissent une ligne éditoriale plus factuelle que la presse d'opinion sur papier dont les titres appartiennent aux responsables politiques.
Avec AFP