Cette nouvelle a été annoncée lors d'une conférence de presse mercredi à Kinshasa par le directeur de l'information publique de la Monusco, Charles Bambara.
Martin Kobler, "représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC et chef de la Monusco, arrivera au terme de son mandat le 31 octobre 2015", a affirmé M. Bambara.
De nationalité allemande, M. Kobler a pris ses fonctions en RDC en juillet 2013, après avoir été représentant spécial de l'ONU en Irak.
Son arrivée a d'abord permis de rendre à la Monusco une crédibilité qu'elle avait grandement perdue face aux succès militaires de la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23) dans l'est du pays, ravagé par les conflits depuis plus de vingt ans.
Volontariste, il s'appuie sur le nouveau mandat offensif confié à la Brigade d'intervention de la Monusco pour lancer celle-ci en soutien de l'armée congolaise contre le M23, qui sera vaincu militairement en novembre 2013.
Après ce succès, la collaboration avec les autorités congolaises devient difficile sur fond de divergences sur la façon de stabiliser définitivement l'Est congolais, où sévissent encore plusieurs dizaines de milices congolaises et étrangères.
La mission de M. Kobler est aussi compliquée par des tensions liées à la situation des droits de l'Homme dans le pays et à l'incertitude qu'entretient le président congolais Joseph Kabila sur son avenir politique alors qu'il est censé, aux termes de la Constitution, abandonner le pouvoir fin 2016.
Depuis le début de l'année, la coopération militaire entre la Monusco et les Forces armées congolaises est pratiquement nulle.
Avec AFP