Les cinq sites libyens du patrimoine mondial inscrits sur la Liste des sites en péril

Le site archéologique de Sabratha, en Libye © UNESCO/G. Boccardi

Cyrène, Leptis Magna, le Site archéologique de Sabratha, les sites rupestres de Tadrart Acacus et l'ancienne ville de Ghadamès sont les sites libyens que le Comité du patrimoine mondial réuni à Istanbul a inscrits sur la Liste des sites en péril. Ledit comité tient en compte les dégâts déjà subis et des dommages encore redoutés en raison du conflit dans ce pays d'Afrique du Nord, a annoncé jeudi l'Unesco.

Les sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril sont : Cyrène, Leptis Magna, le Site archéologique de Sabratha, les sites rupestres de Tadrart Acacus et l'ancienne ville de Ghadamès, a précisé l'agence onusienne sur son site internet.

Le Comité, réuni dans la première métropole turque depuis le 10 juillet, a rappelé que la Libye était soumise à une forte insécurité et que "des groupes armés sont présents sur ces sites ou dans leur immédiate proximité", en référence à l'Organisation Etat islamique (EI) qui s'affronte au gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU.

Il a justifié cette décision par les dommages déjà subis par ces sites culturels de même que les menaces qui pèsent toujours sur ces biens du patrimoine mondial.

L'Unesco avait inscrit mercredi sur la liste du patrimoine mondial en péril les sites des Villes anciennes de Djenné, au Mali, et de Chakhrisabz, en Ouzbékistan, mais en avait retiré celui de Mtskheta (Géorgie).

La Liste du patrimoine en péril doit permettre de mobiliser le soutien de la communauté internationale en faveur de la protection de ces sites qui sont déjà inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.

La 40e session du Comité du patrimoine mondial doit se poursuivre jusqu'au 20 juillet et doit également permettre d'ajouter de nouveaux sites à la Liste du patrimoine mondial de l'humanité.

Les délégués se sont retrouvés dans une métropole d'Istanbul comprenant un grand nombre de joyaux culturels mais sur le qui-vive, deux semaines après un attentat contre l'aéroport international attribué à l'EI et qui a fait 47 morts.

Avec AFP