"Ce n'est pas un sujet d'argent, c'est un sujet de rapidité opérationnelle", a-t-il dit.
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"Le coeur de ce que nous avons besoin, c'est de clarifier les règles de commandement et les éléments opérationnels sur le terrrain (...) ce sont les relations bilatérales, les éléments de mise à disposition des bataillons et des forces de chaque armée... et c'est s'assurer que le chef d'état major (...) puisse disposer des forces qui correspondent aux engagements pris".
"Ce n'est aujourd'hui pour des raisons juridiques opérationnelles pas le cas", a souligné le président Macron, assurant toutefois être "tout à fait confiant dans notre capacité à la mettre en oeuvre dans les prochaines semaines".
"Il y aura ensuite des opérations, qui seront conduites dès les premiers mois de 2018 en lien avec (l'opération française) Barkhane".
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La force du G5 Sahel, composée de soldats de cinq pays de la région, a effectué une première opération "exploratoire" en novembre mais doit monter en puissance pour atteindre au moins 5.000 hommes d'ici au printemps 2018.
Son financement posait problème, mais l'Europe va apporter 50 millions d'euros alors que le président Macron a rappelé que l'Arabie Saoudite allait contribuer à hauteur de 100 millions d'euros et les Emirats Arabes Unis de 30 millions.
Les groupes jihadistes, dispersés lors de l'intervention française Serval en 2013, ont retrouvé un nouveau souffle malgré la présence de 12.000 Casques bleus (Minusma) et de la force française Barkhane, qui compte 4.000 hommes dans la région.
Multipliant les attaques meurtrières contre ces forces et l'armée malienne, ils ont étendu en 2017 leurs actions dans le centre et dans le sud du Mali, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso, qui sont aussi régulièrement touchés.
Avec AFP