Des milliers de personnes sont une nouvelle fois descendues dans les rues de la capitale togolaise mercredi à l'appel de l'opposition, en amont du dialogue politique promis par le pouvoir
"Je souhaite que le peuple togolais puisse s'exprimer librement, que le cadre du pluralisme soit aussi respecté, que les oppositions puissent faire valoir leurs arguments", a-t-il dit lors d'une interview à Radio France Internationale et France 24
"Il est important que dans ce pays comme dans quelques autres, il puisse y avoir un cadre électoral dans lequel les oppositions puissent s'exprimer et aller devant les urnes et un processus électoral qui doit faire l'objet d'un contrôle pour s'assurer de sa sincérité", a-t-il ajouté.
"La conservation longue du pouvoir sans processus électoraux, sans cadre de pluralisme n'est pas une bonne chose", a-t-il insisté.
Le chef de l'Etat Faure Gnassingbé, à la tête du Togo depuis 2005, fait face depuis trois mois à une mobilisation populaire qui réclame son départ. Il a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé sans partage le pays pendant 38 ans.
Concernant la RDCongo, le président français a indiqué qu'il avait "conduit plusieurs démarches pour demander au président (Joseph Kabila) de procéder aux élections comme il s'y était engagé et comme c'était prévu".
Le deuxième et dernier mandat de Kabila a pris fin le 20 décembre 2016.
"J'ai eu plusieurs contacts pour qu'une discussion dans le cadre de l'Union africaine puisse se tenir afin que nous ayons en 2018 des élections dans le cadre constitutionnellement prévu", a-t-il ajouté.
Avec AFP