Dans une déclaration adoptée par consensus, les 15 pays membres "exhortent les groupes armés de la Coordination à parapher le projet d'accord et demandent à tous les acteurs qui ont de l'influence sur les parties maliennes de l'utiliser dans ce sens. Les 15 pays "expriment leur intention de continuer à suivre de près les développements à cet égard".
Le Conseil "considère que cet accord est équilibré et complet" et demande à tous les protagonistes de "saisir cette occasion historique" de résoudre la crise en signant l'accord et en s'engageant à "l'appliquer de manière complète, sincère et effective".
La coordination des mouvements de l’Azawad a publier hier un communiqué se diant prête à parapher l’accord d’Alger le 15 avril. Ce texte a déjà été paraphé par le gouvernement malien le premier mars.
Les négociations de paix sur le Mali engagées en juillet à Alger se sont soldées le 1er mars par un accord inachevé. Les rebelles du nord réclamaient un "délai raisonnable" pour consulter leur base.
Le ministre des Affaires étrangères malien avait demandé jeudi au Conseil d'accentuer la pression sur les rebelles. Abdoulaye Diop effectue une tournée aux Etats Unis. Selon lui, "les Maliens sont prêts pour la paix. Ils sont fatigués de la guerre. Ils veulent tourner cette page sombre de l'histoire de notre nation, une et indivisible",.
L'Algérie, qui mène la médiation, a prévu une nouvelle échéance le 15 avril lors de laquelle les rebelles doivent parapher l'accord de paix, avec une signature officielle entre les deux parties .
L'accord négocié sous l'égide de l'ONU offre une plus grande autonomie au nord du pays, demandée de longue date, notamment par les Touaregs.
Il permettrait de mettre fin à un conflit qui divise le pays depuis 2012.
Avec AFP