La cheffe du parti Front national, qui a obtenu vendredi le ralliement du dirigeant de cette formation anti-européenne, "Debout la France", a justifié ce choix au nom du "patriotisme" et du "projet commun" défendus par M. Dupont-Aignan.
Lors d'une conférence de presse commune, elle a loué en celui qui a engrangé 4,70% des voix au premier tour de la présidentielle le 23 avril la "capacité si rare aujourd'hui à dire non, à ne pas se résigner dès lors que l'avenir du pays est en jeu", et à "sortir du confort des formations installées".
"C'est un jour historique car nous faisons passer les intérêts de la France avant des intérêts personnels et des intérêts partisans", a déclaré ce dernier, qui a néanmoins assuré que son mouvement restait "totalement indépendant".
"Pour la France, j'invite les Français à nous rejoindre et à sauver leur pays, tout le reste n'est que du détail, que de l'écume mais il y a une vraie vague qui se lève dans le pays", a-t-il ajouté.
La candidate, donnée largement battue par les sondages face à son rival centriste Emmanuel Macron, cherche à élargir son socle électoral pour accéder à l'Elysée, quinze ans après l'échec de son père Jean-Marie Le Pen.
Avec AFP