Le projet de la firme américaine d'implanter un de ses établissements sur ce site mondialement connu, classé par l'Unesco au patrimoine mondial, avait été rejeté en juin dernier par le maire de centre gauche, Dario Nardella, un proche du chef du gouvernement Matteo Renzi.
Ce rejet avait été confirmé, début juillet, par une commission technique chargée de la préservation du centre historique de Florence.
"McDonald's a le droit de déposer une demande parce que c'est prévu par la loi mais nous avons le droit de pouvoir dire non", avait déclaré Dario Nardella devant le conseil municipal.
"Nous n'avons aucun préjugé contre cette chaîne internationale qui a ouvert des restaurants dans d'autres lieux de la ville", avait-il ajouté, expliquant sa décision par sa volonté de soutenir le "commerce traditionnel".
Dénonçant une "injustice", McDonald's a décidé de riposter devant le tribunal administratif et de réclamer 17,8 millions d'euros à la capitale toscane en réparation du préjudice subi.
La multinationale s'estime d'autant plus lésée qu'elle s'était engagée à revoir son modèle économique pour se conformer à une règlementation florentine.
Instaurée en janvier 2016, celle-ci impose notamment l'utilisation dans les restaurants du centre historique de "produits typiques" de la ville ou de la région toscane.
Avec AFP