Cette exposition sur les Juifs à Jérusalem "représente la vérité" sur cette ville, "niée par ceux qui cherchent à effacer l'histoire de notre peuple", a déclaré le dirigeant israélien. "Nous modifions la position d'Israël dans le monde et surtout montrons clairement que nous nous battons pour la vérité et nos droits", a-t-il ajouté.
L'exposition de photos et de reproductions de pierres antiques se tient aux abords d'un couloir du sous-sol de l'ONU conduisant à un café et un panneau souligne que sa tenue "dans des bâtiments onusiens n'implique pas d'approbation des Nations unies".
"Le contenu de l'exposition est de la seule responsabilité de ses organisateurs", en l'occurrence la mission israélienne à l'ONU, précise le panneau.
En décembre, la décision du président américain Donald Trump de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme capitale d'Israël avait suscité une levée de boucliers dans le monde.
A l'ONU, les membres du Conseil de sécurité, à l'exception des Etats-Unis contraints au veto, avaient condamné cette décision. Une majorité d'Etats avaient ensuite repris cette condamnation à l'Assemblée générale de l'ONU (193 membres).
Le secrétaire général des Nations unies, le Portugais Antonio Guterres, avait critiqué la décision américaine, l'avenir de Jérusalem devant être décidé, en vertu de multiples résolutions onusiennes, dans le cadre d'un règlement général du conflit entre Israéliens et Palestiniens.
En précisant que Benjamin Netanyahu n'avait pas demandé à rencontrer Antonio Guterres, le porte-parole de l'ONU a indiqué à des médias que "des dirigeants ne viennent parfois (à l'ONU) que pour des visites très courtes". "Le secrétaire général et les responsables" des Nations unies "sont souvent en contact avec le gouvernement israélien", a aussi fait valoir Stéphane Dujarric.
Après avoir rencontré Donald Trump à Washington, le Premier ministre israélien s'est entretenu à New York avec l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley et avec le secrétaire américain au Trésor, Steve Mnuchin.
Il est attendu vendredi en Israël pour affronter sur place des réalités qui mettent son long règne en péril. Au total, six enquêtes visent directement ou indirectement M. Netanyahu ou des membres de son entourage.
Avec AFP