Six membres de ce réseau de traite d'êtres humains, ont été arrêtés selon la police et "quatre victimes ont été libérées".
La police affirme que le réseau appâtait ses victimes avec de fausses promesses d’emplois. Et une fois recrutées et transportées clandestinement en Espagne sur des bateaux de fortune à risque, les malheureuses étaient forcées à se prostituer à Lanzarote et Palma de Majorque, dans les Baléares.
Et pour maintenir les femmes sous contrôle, les trafiquants avaient recours aux "rituels tribaux" vaudou, selon la police. Le rituel allait "jusqu'au sacrifice d'un animal" dans des temples au Nigeria, les trafiquants conservant des coupures d'ongles ou des poils des femmes pour les tenir sous enchantement "afin qu'elles fassent tout ce qu'on leur demandait, les menaçant, elles et leurs familles, de mort".
"Les femmes acceptaient une dette pouvant aller jusqu'à 50.000 euros, et juraient pleine soumission et obéissance à la ‘madame’ et aux trafiquants", poursuit le communiqué.
Les victimes ont déclaré, selon la police, qu’elles étaient obligées de traverser le Niger et l'Algérie depuis leur pays par voie terrestre avant d'arriver aux côtes du Maroc, "d'où elles embarquaient sur des canots pour atteindre Lanzarote", dans l'archipel espagnol des Canaries, face aux côtes marocaines.
Avec AFP