Les éléments rapatriés sont installés au camp militaire de Kamina, dans la région Sud-Est du Katanga, a indiqué à la VOA François Mwamba, le coordonnateur du mécanisme national du suivi de l’Accord d’Addis Abeba.
Selon lui, il s’agit d’un rapatriement volontaire. « N’entrent dans le processus que ceux des ex-combattants qui veulent rentrer dans leur pays mais les autres sont libres de ne pas accepter de revenir et de devenir réfugiés politiques », a déclaré M. Mwamba, précisant que le M23 est aussi constitué d’Ougandais, de Rwandais et même d’Erythréens qui ne pourront qu’être rapatriés dans leurs propres pays.
Your browser doesn’t support HTML5
L’armée ougandaise a rapporté la veille qu’un millier d’ex-combattants M23 s’étaient échappés de leur camp de cantonnement à Bihinga, en Ouganda à la suite d’une tentative de les rapatrier.
Contacté par la VOA, Lawrence Kyunga, le porte-parole de M23 a, pour sa part, dénoncé le processus qu’il a dit être forcé.
Le gouvernement congolais attribue la dispersion des ex-relles, selon M. Mwamba, à certains anciens dirigeants de M23 qui veulent maintenir les combattants en otage afin de s’en servir comme un fonds de commerce .
Avec son homologue de l'Ouganda, le gouvernement congolais a convenu que le rapatriement soit volontaire. L’armée ougandaise était chargée de l’encadrer.
Les ex-M23 ont échappé de leurs camps de cantonnement après des échauffourées avec des soldats ougandais.
D’après les autorités congolaises, le processus se poursuivra tout de même mais avec ceux des ex-rebelles qui désireront de regagner le pays,
La prochaine étape sera le Rwanda, ou près de 500 ex-rebelles du M23 se sont réfugiés après la défaite de leur mouvement en 2013.