Une école où les lycéens passaient leur BAC a été touchée par une explosion, quelques blessés parmi les lycéens ont été acheminés dans un centre pour les soins.
Dans la psychose certains habitants de la périphérie se sont dirigés vers le centre-ville.
La situation est redevenue calme dans l’après-midi dans la ville de Beni et l’armée précise que les assaillants
ont été pourchassés très loin.
Les affrontements à l'arme lourde ont opposé des miliciens et l'armée congolaise dans cette ville de la province du Nord-Kivu après trois jours d'accalmie.
Au moins trois civils ont été blessés.
Tôt dans la matinée des rafales d'armes légères et des détonations de tirs d'armes lourdes étaient entendues en provenance d'un quartier est de Beni, ville du nord de la province du Nord-Kivu.
Le 11 juin, 900 détenus s'étaient évadés de la prison de Beni après une attaque armée menée par des inconnus.
Samedi et dimanche les Forces armées de la RDC (FARDC) avaient affronté des miliciens d'un groupe d'autodéfense dans de violents combats qui ont fait au moins une dizaine de morts dans la région de Beni.
L'armée a affirmé que parmi les assaillants, il y a des prisonniers qui s'étaient évadés de la prison centrale de Beni le 11 juin.
Les Maï-Maï sont des groupes "d'autodéfense" constitués sur une base essentiellement ethnique. Pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), nombre de ces groupes ont été armés par le pouvoir pour combattre les envahisseurs ougandais ou rwandais. Certains n'ont jamais désarmé.
L'Est congolais, constellé de groupes armés nationaux et étrangers, est déchiré par plus de vingt ans de conflits armés, alimentés par des différends ethniques et fonciers, la concurrence pour le contrôle des ressources minières de la région et des rivalités entre puissances régionales.