"Le parlementaire John Lewis ferait mieux de passer du temps à s'occuper d'aider sa circonscription, qui est dans une situation terrible et qui se délite (sans parler d'être infestée par le crime) plutôt que de se plaindre à mauvais escient des résultats de l'élection. Paroles, paroles, paroles - pas d'action ni de résultats. Triste!", a tweeté le futur 45e président des Etats-Unis.
C'est la première fois que M. Lewis n'assistera pas à une investiture présidentielle depuis qu'il a été élu, il y a 30 ans, à la Chambre des représentants pour la Géorgie (sud-est).
"Je ne considère pas ce président élu comme un président légitime", a-t-il expliqué sur la chaîne NBC, dans une émission qui doit être diffusée dimanche.
"Les Russes ont contribué à l'élection de cet homme. Et ils ont pris part à la destruction de la candidature de Hillary Clinton", a fait valoir cette icône du mouvement américain des droits civiques.
Les services américains de renseignement accusent la Russie d'avoir cherché à faire élire Donald Trump en piratant le parti de sa rivale et en transmettant les emails piratés au site WikiLeaks, ainsi qu'en se livrant à "de la propagande classique, de la désinformation et des fausses nouvelles".
Sept autres démocrates de la Chambre des représentants avaient annoncé vendredi soir qu'ils ne seraient pas présents à la cérémonie prévue le 20 janvier au Capitole, plusieurs d'entre eux expliquant vouloir ainsi protester contre le futur président.
Les anciens présidents George W. Bush, Bill Clinton et Jimmy Carter ont tous annoncé qu'ils assisteraient à l'investiture, ainsi que Hillary Clinton, comme c'est la tradition.
Avec AFP