L’administration américaine dit qu’elle appuie les efforts visant à exclure la Libye du Conseil des droits de l’Homme. Le gouvernement libyen « a violé les droits de son propre peuple », a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Philip J. Crowley, à la presse, jeudi.
Le leader libyen Mouammar Kadhafi fait face à une pression internationale accrue suite à la sanglante répression des manifestants antigouvernementaux. La secrétaire d’Etat Hillary Clinton se rendra à Genève pour les pourparlers internationaux prévus la semaine prochaine sur les moyens de mettre un terme à cette répression, a indiqué le porte-parole du département d’Etat.
S’exprimant en Ukraine, jeudi, le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a dit que l’alliance n’envisage pas d’intervenir en Libye. L’OTAN n’a pas reçu de requête dans ce sens, a-t-il dit en soulignant que toute décision de l’alliance devra s’appuyer sur un mandat de l’ONU.
La situation en Libye ne menace pas l’OTAN ou ses alliés, mais pourrait provoquer une crise de réfugiés, a précisé Rasmussen.