Les gendarmes nigériens et les soldats français ont "effectué des tirs de sommation".
Les manifestants dénoncent "l'incapacité" du président Kaboré à faire face à la violence jihadiste.
Au Burkina Faso la situation sécuritaire continue de cristalliser l’opinion. Des voix se lèvent pour demander la démission du Président du Faso. Face à la pression, Roch Kaboré s’est adressé jeudi à la nation.
Le maire de Ouagadougou Armand Beouindé a invité les forces de l’ordre à prendre les dispositions nécessaires pour qu'aucune manifestation illégale ne puisse se dérouler sur le territoire communal.
Le maire de Ouagadougou a interdit une manifestation prévue samedi dans la capitale burkinabè, pour dénoncer l'"incapacité" du pouvoir à empêcher les violences djihadistes.
Il a promis de s’occuper personnellement des questions logistiques des soldats au front. Il promet dès la semaine prochaine des poursuites judiciaires contre les responsables de malversations dans l’armée.
Au Burkina Faso, les gendarmes tombés après l’attaque menée mi-novembre à Inata par les djihadistes, dans le nord du Burkina Faso, ont été enterrés mardi à Ouagadougou. Des proches et des membres des familles ont assisté aux funérailles.
Au Burkina Faso 37 des 53 gendarmes tués le 14 novembre à Inata dans le Sahel ont été inhumés à Ouagadougou. Les parents de ces soldats morts étaient entre colère et indignation au cimetière. De Ouagadougou, notre correspondant Lamine Traoré.
L'attaque menée mi-novembre contre des gendarmes à Inata, dans le nord du Burkina Faso, au cours de laquelle au moins 57 personnes ont été tuées, a mis en exergue l'impuissance grandissante de l'armée face aux actions sanglantes et répétées des jihadistes.
Notre correspondant, Henry Wilkins, a rencontré Honorine Moyenga à Ouagadougou alors qu'elle se préparait à décoller. Elle a parlé, entre autres, de son espoir d'inspirer les autres. Récit: Yacouba Ouédraogo.
Huit gendarmes sont toujours portés disparus.
Un convoi logistique de l'armée française, empêché depuis plusieurs jours par des manifestants du Burkina Faso de se rendre au Niger, était toujours "toujours en attente" lundi dans un camp militaire près de Ouagadougou, a-t-on appris de sources sécuritaire burkinabè et militaire française.
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