Ce mouvement de protestation, qui concerne les greffiers et les officiers d'état civil mais pas les magistrats, doit se prolonger jusqu'à vendredi, a déclaré à l'AFP le secrétaire général du Syndicat des officiers de justice, Lazaro Binjola.
"La grève est soutenue à 100% dans tout le pays", a affirmé M. Binjola, "elle affecte l'émission des cartes d'identité, les dossiers de naissance ou de mariage (...), les procès et toutes les audiences de tous les tribunaux du pays".
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"Nous sommes en grève", proclamait une banderole déployée sur la façade du palais de justice de la capitale Luanda.
Comme lors des récentes grèves des enseignants et les personnels de santé, les fonctionnaires du service public de la justice exigent des hausses de salaires, de meilleures conditions de travail et une réforme de leur plan de carrière.
"Si nous n'obtenons pas satisfaction, nous avons déjà prévu une grève de deux semaines le 28 août", a promis M. Binjola.
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M. Lourenço a succédé il y a près d'un an à Jose Eduardo dos Santos, qui a régné sur l'Angola pendant trente-huit ans.
Il a promis de lutter contre la corruption et de relancer l'économie du pays, l'un des principaux producteurs de pétrole d'Afrique subsaharienne, qui traverse une grave crise depuis la chute des cours de l'or noir.
Malgré cette manne, plus de la moitié des habitants du pays vivent toujours sous le seuil de pauvreté.
Avec AFP