"Nous confirmons qu'un projet de résolution a été déposé", a affirmé le porte-parole de la délégation russe à l'ONU, Fiodor Strjijovski, cité par les agences russes.
Il n'a pas fourni de détails mais l'agence Interfax, citant une source à l'ONU, indique qu'un "vote sur le projet de résolution pourrait avoir lieu cette semaine".
L'accord d'Astana sur les "zones de désescalade" a été signé le 4 mai par la Russie et l'Iran, alliés du régime de Bachar al-Assad, et la Turquie, soutien de la rébellion.
Cet accord, entré en vigueur samedi, prévoit la création de quatre "zones de désescalade" en Syrie, doublées de "zones de sécurité" avec des postes de contrôle et centres de surveillance tenus conjointement par les forces des pays garants et éventuellement "d'autres parties".
Moscou a affirmé mardi que la situation à l'intérieur de ces quatre zones était "stable".
Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a affirmé lundi que le régime syrien refusait que l'ONU ou des forces internationales surveillent l'application de l'accord.
L'accord conclu entre les trois pays vise également à améliorer la situation humanitaire et à créer les "conditions pour faire avancer le processus politique", alors que la guerre a déjà fait plus de 320.000 morts en six ans.
Plusieurs accords de trêve ou de cessez-le-feu ont échoué en six ans de guerre mais ce dernier mémorandum prévoit un mécanisme plus ambitieux grâce à ces postes de surveillance pour éviter les frictions.
Avec AFP